A suivre les matchs de la coupe du monde de rugby, je me dis que ce n'est pas l'équipe de France qui a "merdé". Ce sont les équipes de l'hémisphère sud qui sont les plus fortes. Et que l'on n'a pas choisi les bons adversaires pour les matchs préparatoires. Car on a bien battu les anglais (2 fois) et les gallois en août. Alors quand on voit la déculottée des grands bretons contre l'Afrique du Sud et la défaite en cours du Pays de Galles face à l'Australie (même réduite à 13), il y a de quoi s'inquiéter. Certes on va battre la Namibie (enfin j'espère hein) mais après ??
Dans la série le sport français va bien, on dénombre ... le peu de résultat au championnat du monde d'athlétisme (ils préparent Pékin 2008), la minable défaite du foot face à l'Ecosse (joli but d'une frappe limpide comme disent les journalistes spécialisés), la sortie prématurée des basketteurs et des baseballeurs (et oui on a une équipe de baseball) dans leurs championnats d'Europe respectifs.
Pas terrible mais c'est là que je vous sors le plus beau des sports, quoique peu télégénique (c'est rien de le dire) : le JUDO tatata.
Vous avez dû entendre parler du petit jeune qui succède à David Douillet; Teddy Riner 2,02m, 102 kg et champion du monde à 18-20 ans. Et il n'est pas tout seul, déjà 5 médailles en 2 jours de compétition ... haaa heureusement qu'il reste de vraies valeurs.
J'espère que Manu est à Rio et qu'il se régale, on attend tes commentaires avisés.
Sinon un temps pas folichon pour le week-end et toujours pas de retour en vue pour Lola.
3 commentaires:
Un petit mot quand même sur le rugby, ces Argentins sont en realité:5 joueurs du stade français, 3 du stade toulousain, 2 du Biarritz olympique, 3 de Clermont, 2 de Sale(GB) et le reste venant d'autres équipes françaises et anglaises. Bref Déja le gros de leur équipe jouent avec nos propres joueurs en club...Donc connaissent fort bien les faiblesses expl: Roncero face à Dominici, il sais quel côté prendre et comment dévier, le Galtier l'avait surement mentionné lors des entrainements.je suis convaincue que l'équipe est bonne, nous sommes dans la course et bon rythme, mais avons le malheur d'avoir nos coéquipiers en adversaires.
Pour les positifs: JUDO: Il doit y avoir une trace de Manu à propos de Teddy Riner dans ton blog. Il disait" retenez ce nom". Maintenant, il nous épate...Vous avez vue? Contre "Inoue", et le Russe. Formidable, combat, comme un leger avec une garde haute. Sa rotation me rappelle Sosso lors de nos entrainement quand elle me faisait tomber: ça fait un grand BANG, la preuve? Un adversaire de Riner est sortie su civière...Sophie un soir est rentrée très mal en point...un glaçon au pied ou encore une fois, une épaule démise...
Bref, si Lola est sur le retour, alors que de bonnes nouvelles.
Rugby, Judo, Florence et conséquence de Tsunami avortée. La vie est belle et il commence à faire chand sur l'île, beau temps à Paris et tout le monde il est content. Demain on continue à sourire hein?
Biz à tous.
Sophie.
Tu as bien raison Sophie de me comparer à ce jeune champion. Je m'y retrouve tout à fait. A quand ma photo à l' INSEP ?
I'm back !
J'étais effectivement à Rio, où il a fait beau.
Copacabana, c'est bien. Ipanema, aussi. Leblon. Urca. C'est les plages. Franchement, elle sont tops (et j'aime bien leur mode qui ne se dément pas du string où le tissu est au-dessus des fesses). Rocihna, en revanche, c'est moins bien. C'est une favela, la plus grande d'Amérique Latine paraît-il. 200 000 personnes accrochés à flanc de falaise - quand on rentre à la nuit par l'autodromo qui lui fait face, vers des lieux plus riants, ça fait comme un mur de lucioles, des petits éclats de lumière faiblards qui éclairent des cabanes en n'importe quoi de deux mètres sur deux. Il n'y a pas de lumière de ville évidemment. C'est beau… Rohcina, donc, on est allé voir. Avec deux jeunes qui y vivaient et qui font du judo. Il faut être protégé pour s'y rendre. Les "Cariocas" n'y vont jamais. Ils on peur des favelas qui pèsent sur leur âme et sur leur quartier. Stricto sensu, d'ailleurs, car elle sont généralement perchées juste au dessus des riches, du cossu de Rio. Dans cette ville, il n'y a pas de milieu, pas de "middle" (class), pour ne pas voir la frontière entre le monde somme toute bien agréable à vivre de "Rio De Janeiro" et cette misère confinée, immobile (car, à part les trafiquants, personne n'a là-dedans les moyens d'un ticket de bus à 2 reals et aucun employeur n'aura jamais l'idée d'y trouver quelqu'un), et qui sent l'égout à ciel ouvert, il faut juste tourner la tête quand on passe devant la rue qui sert de point de contact entre les deux mondes, de delta à ce fleuve humain. En marchant vite pour éviter le vol de groupes de gamins habillés de te-shirt sales.
Bref, Rio, c'est vachement bien et ça fait réfléchir.
Teddy Riner, me direz-vous. Et bien je ne peux pas vous en parler tout de suite parce que je dois y aller. Pris par mes élans, je n'ai pas regardé l'heure. Bon je reviendrai et j'y reviendrai.
Manu pressé
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